From Brussels with love

Non, Bruxelles n’est pas un quartier de Hong Kong. Enfin pas à ce que je sache. Il y a bien Aberdeen, certes, mais je crois que c’est tout. Non, Bruxelles est la ville d’où je m’en vais, après avoir passé quelques jours à revoir un petit peu la famille, à acheter les dernières cartes routières et affaires que forcément j’ai oublié d’emporter, et à refaire ma dentition grâce à super Tante Marianne, fée du crochet, de la fraise et autres ustensiles bien connus des vétérinaires de la Grande Guerre.

C’est donc les dents blanches, que je revérifie une énième fois mon paquetage, et attends avec impatience une date que beaucoup attendent eux aussi. Peut-être pas pour les mêmes raisons d’ailleurs, encore que certains aimeraient certainement aussi s’évader, le 14 février, de leurs amourettes quotidiennes. Je monterai donc dans les cieux ce jour là, moi aussi, aux alentours des 40 000 pieds, en direction de dortoirs de guesthouses pour jeunes en mal d’aventures. Les hôtels cinq étoiles, c’est pour quand on a gagné le Loto, une Rolex avant 50 ans (et les élections qui vont avec) ou de l’arthrose, le tout en n’ayant pas vraiment réfléchi à ce que l’on avait coché.

Les jours sont donc comptés avant le départ tant attendu. Et chaque jour qui passe, et bien mine de rien, c’est un jour de moins à attendre et à penser à comment ça va être là bas. Et je crois que c’est pas plus mal comme ça. J’ai les jambes qui fourmillent, l’estomac qui crie au chien (pardon pour les Valentins, les Valentines), l’envie de rizières et des merveilles de Guilin, bref j’en ai marre du froid de canard qui vous conduit tous les matins à votre gagne pain quotidien.

Je parlais des amis aussi dans le dernier post. J’en ai revu quelques uns depuis, et sans pour autant partir au Brésil. Mais là, je crois qu’à part si un se décide à tomber devant le Manneken Pis ou l’Atomium, c’est définitivement compromis. Alors à ceux qui se sentent concernés, je vous dis tous mes vœux de bonheur pour la fête de Valentin, et à ceux qui ne le sont pas, je vous embrasse… from Brussels with love.