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hkg bkk - Balade à travers la Chine, le Vietnam, le Cambodge, le Laos et la Thailande
12 avril 2010

Hoi An & Nha Trang, ou la libération de la tong

Et me voilà déjà quasiment au Cambodge, avec une moitié de Vietnam en retard dans mon récit. La faute à un cybercafé un peu zélé qui a voulu me nettoyer ma clé USB et la carte mémoire de mon appareil photo. Résultat, tout perdu : plus de photos, et plus tout ce que j’avais préparé. Et c’est dommage parce que j’en avais préparé des conneries à vous raconter sur mon séjour à Hoi An et à Nha Trang. Je vais donc tenter de vous en donner un rapide aperçu par les mots, à défaut de pouvoir vous en montrer davantage, et de petit à petit rattraper mon retard.

 

Hoi An ça sent enfin les vacances. Il y a du sable sur les trottoirs, il fait bon, et on sort les tongs, même si j’avais bien entendu déjà vu bon nombre d’anglais et de danois les sortir depuis un moment. A Hoi an, le matin, c’est comme en vacances, on sait pas trop ce qu’on va faire, mais on sait juste qu’on va rester un jour de plus. On vit un peu au ralenti en journée, ca se bouge un peu plus la nuit.

Hoi An ne compte pas beaucoup de curiosités touristiques : le tour des quelques temples et du pont japonais, ça te fait pas tenir la matinée. C’est donc pratique pour ne pas faire grand chose. Ah si, on peut se faire des costumes ou tout autre habits sur mesure, comme Alvaro, qui comme son nom ne l’indique pas est finlandais, et qui se dit fashion designer. Je partage un dortoir de deux lits avec lui, et il a donc tout le loisir de m’expliquer le sens de sa création. Il me montre des dessins colorés, que l’on retrouve dans toute école maternelle de France et de Navarre, et m’explique toutes les négociations qu’il a déjà entreprises depuis une semaine auprès des différents négociants et tailleurs de la ville. Bon, au rythme où vont les choses avec lui, je pense qu’il va encore rester échoué à Hoi An une semaine ou deux. Le soir Alvaro essaie de choper le numéro de téléphone de tout ce qui bouge, mais rentre dormir tôt quand même, parce que c’est un grand rêveur. Il rêve jusqu’à midi le lendemain, si bien que je me demande s’il n’hiberne pas en fait.

Alors le soir, je vadrouille avec Tijs, un hollandais avec qui j’étais dans le bus pour Hoi An et ses potes coréens qu’il a rencontrés au Laos. On va manger des « Pizza aux oignos et aux ooufs » et des « pizza aux moulex » (en français dans le texte), faire une petite partie de PES sur écran LCD avec beaucoup de megapixels, et inutile de vous dire qu’on leur met la pâtée à ces coréens, on va déposer une loupiotte dans la rivière, le romantisme à l’état pur entre cinq mecs, et puis on va boire un verre dans un bar un peu branchouille où il n’y a que des blanc-bec, pour finir sur la plage, à la “Beach Party”, pour une longue nuit. Voilà ce que j’appelle les vacances détente. 

Pour visiter quand même un petit quelque chose, il y a les ruines Cham de My Son à une quarantaine de kilomètres de Hoi An. Avec Tijs, on décide de louer deux motorbike histoire de faire la course pour un peu plus de fun. Comme le matin on a un peu trainé au petit déjeuner avec les coréens, et que temps des adieux oblige, il a fallu faire une petite séance de shooting version festival de Cannes avant de prendre la route, il est déjà dix heures bien tassées lorsque nous partons. Puis, comme c’est jamais très bien indiqué on se plante un p’tit coup, puis on se fait arrêter le long de la route pour embarquer des passagères. Comme Tijs est plutôt bogoss, j’hérite de celle aux dents noires. Puis après on fait une petite pause pour se boire un café Sua Da, autrement dit, café glacé au lait concentré, et on en profite pour inventer une nouvelle variante du jeu de Dames sur un plateau chinois. On repart, je crève, on répare, on se prend une méga averse, on s’abrite chez des bidouilleurs de batteries, et puis comme il est déjà bien trop tard pour aller visiter les ruines, et bien on fait demi-tour pour rentrer à la maison. On n’a pas vu les ruines mais à la limite on s’en fout un peu, puisqu’on s’est ensuite arrêté manger un délicieux sandwich de pâté, une institution au Vietnam.

Comme les loueurs n’ont pas voulu nous rembourser le renouvellement de la chambre à air, on négocie alors de garder ma moto un jour de plus. Le lendemain, on en profite donc pour aller rien foutre à la plage. Mais manque de pot alors qu’on croyait être tranquille à l’ombre, il y a des concours un peu bruyants sur la plage. Le tout est mené à la matraque par des hommes en uniforme au cas où ça déraperait entre deux tisserandes ou équipes de chenilles.

Mais il faut bien que je continue ma route et je décide de ne pas trop stagner. Je repars alors vers le sud, où je sais que d’autres plages m’attendent. Après une nuit dans le bus, couché avec quatre tchèques à l’arrière, juste au dessus du moteur, je débarque à Nha Trang.

Nha Trang c’est un peu pareil, on n’a pas envie d’y faire grand-chose. C’est une grande ville en bord de mer, avec des palmiers sur la digue, des montagnes verdoyantes en arrière plan, et un thermostat 8 en marche toute l’année. Alors on se met un peu à l’eau, on sirote des jus de fruit frais, on se fait une spéciale Lezardo (pour les non initiés : coup de soleil à travers un parasol, ici un parasol en feuille de palme), on va refaire le coup du tour organisé pour une journée sur des îles transformées en parc d’attraction (course d’autruche, spectacles d’animaux complètement débiles, karting de la mort/de conception très locale, toboggans vertigineux dans mer bleue, alimentation de singes complètement domestiqués, etc…). A Nha Trang on y vient aussi pour y faire de la plongée ou du snorkeling, et voir tout plein de coraux et de poissons multicolores. Enfin bref, ça sent vraiment les vacances depuis Hoi An, et ça devrait encore un peu continuer.

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